Le premier budget du gouvernement de Keir Starmer prévoit d’investir pour doper la croissance et redonner des moyens aux services publics. Mais les mesures annoncées pourraient ne pas suffire.

Le gouvernement travailliste de Keir Starmer veut mettre le paquet sur les services publics et financer ces dépenses par des hausses d’impôts importantes, notamment pour les employeurs.

La restauration des services publics, profondément dégradés par des décennies de privatisations, est une priorité pour les Britanniques. Mais le nouveau gouvernement travailliste de Keir Starmer renâcle à la financer.

Un rejet massif des conservateurs, une habile stratégie électorale, des circonstances très favorables : malgré une écrasante majorité en nombre de sièges, la victoire des travaillistes ne traduit pas un vote d’adhésion.

Spécialiste du Royaume-Uni, Clémence Fourton décrypte les enjeux des élections législatives du 4 juillet et la perspective d'un retour au gouvernement du Parti travailliste.

[Le vrai coût des JO] Les Jeux olympiques ont principalement « revitalisé » l’est de Londres pour les populations aisées qui s’y sont installées, aggravant la crise du logement pour les classes populaires.

Les Britanniques, très vulnérables à la hausse des taux d’intérêt, sont contraints de se détourner des emprunts immobiliers. Or, le pays, qui a toujours sacralisé la propriété, protège très peu ses locataires.

Depuis plusieurs semaines, le mouvement social lancé début 2022 outre-Manche pour réclamer un rattrapage des salaires s’amplifie, sur fond d’accélération de l’inflation.

À cause des turbulences économiques et financières du Royaume-Uni, les nombreux ménages britanniques qui se sont endettés à taux variable se retrouvent étranglés par leur hausse.

Issu de l’aile libertarienne du Parti conservateur, le nouveau Premier Ministre britannique a paradoxalement adopté une ligne plus modérée que Liz Truss.

Au sein de la petite nation britannique, toutes les personnes menstruées dans le besoin peuvent désormais avoir accès gratuitement à des protections périodiques.

La chercheuse Cécile Perrot revient sur le poids réel des relations économiques entre le Royaume-Uni et le Commonwealth.

Véronique Riches-Flores, économiste indépendante, analyse les mesures contre l’inflation annoncées par la Première ministre britannique.